Loisirs canins

Les grands classiques : agility, canicross, caniV.T.T….

L’agility est une discipline sportive qui vient du jumping hippique. Elle consiste à faire faire un parcours d’obstacles à son chien. Et le maître dans tout ça, est-ce qu’il saute ou prend aussi des tunnels et des labyrinthes ? Chiche ! Obligé de suivre et de guider votre compagnon, vous devrez en réalité marcher le long du parcours pour lui donner les bonnes indications, à la main et à voix. Les couples de champions n’hésitent d’ailleurs pas à courir côte à côte avec le même enthousiasme. Pour réussir, vous comprendrez vite qu’il est indispensable de développer une belle complicité avec votre compagnon, pour lui donner envie de réussir. Les sources de motivation doivent être multiples. Quelques friandises bien sûr, mais aussi la satisfaction de vous faire plaisir et de se faire plaisir tout en se défoulant.

Pour 100 à 150€ par an, inscrivez-vous à un club où votre chien et vous aurez le plaisir de « socialiser ». Rencontrer d’autres animaux et d’autres chiens est essentiel pour l’éducation et l’équilibre de votre compagnon. Rencontrer d’autres maîtres est aussi un grand plaisir. Imagineriez-vous un seul instant vivre sans jamais rencontrer un congénère ? C’est pourtant ce que nombre de maîtres impose à leur compagnon !

 

Pour petits et grands

L’agility convient à tous les chiens puisque les obstacles peuvent être positionnés à 4 hauteurs différentes en fonction de la hauteur au garrot du chien. La compétition est ouverte à tous les chiens de plus de 18 mois. L’initiation à l’agility se pratique dès 6 mois. C’est le prolongement naturel de l’Ecole du chiot, qui peut désormais débuter dès 2 mois en inscrivant votre chiot à l’école. Jusqu’à 6 mois, les chiots sont particulièrement réceptifs aux apprentissages, il s’agirait de ne pas rater ça. Vous pouvez bien sûr pratiquer l’agility seul dans votre jardin ; vous raterez alors un des principaux avantages de la pratique en club qui est la rencontre avec d’autres maîtres et d’autres chiens. Le seul risque est de devenir complètement accro ! Alors, à vous la compétition et peut-être les médailles et la gloire !

 

Marcher, courir ou pédaler ?

Créés par des sportifs amoureux des chiens, la cani-marche, le cani-cross ou le cani-V.T.T. ont permis d’élever la promenade familiale au rang de discipline sportive. N’y voyez là aucun excès de snobisme ou aucun zèle règlementaire ! Pratiquées dans des associations, encadrées par des fédérations et des règlements, ces disciplines se déroulent en toute sécurité pour le maître et pour le chien et souvent aussi en toute convivialité !

Dans tous les cas, chien et conducteur sont reliés par une longe d’une longueur donnée. Le chien tire (ou pas) en fonction des indications de son maître. Il l’aide en facilitant ses efforts. En échange, le conducteur permet au chien de satisfaire son besoin de bouger dans la nature et les grands espaces. Pour que ça marche, un dialogue respectueux doit s’établir entre les deux, qui ne se réduit pas aux simples ordres « gauche », « droite » ou « stop ». Le conducteur doit être en permanence à l’écoute de son chien.

La marche canine – on dit aussi la cani- marche et la cani-randonnée – consiste à marcher derrière son chien. Le chien est équipé d’un harnais. Il est relié par une laisse à une ceinture passée à votre taille. Tout le monde, quels que soient son âge et sa condition physique, peut pratiquer. Il n’y a pas de compétition ou de classement… La cani-marche nordique est une variante qui, comme la marche nordique, se pratique avec des bâtons. Ces derniers facilitent la progression. Ils aident à la montée mais aussi à la descente.

Le cani-cross s’effectue de la même façon mais en courant. Vous pourrez pratiquer soit en loisir soit en compétition. Le matériel nécessaire est un harnais de traction pour le chien, une laisse ou une longe de 2 m au maximum en extension et une ceinture abdominale (ou un baudrier) pour le coureur. Tous les chiens en bonne santé et tous les joggeurs peuvent s’essayer au cani-cross.

Pour vous essayer en compétition, vous devrez courir de 1, 5 à 9 kilomètres. Les parcours varient selon les types de compétitions et la catégorie. Ils peuvent être réduits en cas de forte chaleur… « En compétition, explique Anne Bazot, la championne de France, un certificat médical est nécessaire pour le coureur. Un vétérinaire contrôlera le carnet de santé de votre chien. Des règles précises ont été établies. Le chien doit toujours courir devant le maître et il est interdit de le tirer ! Vous ne devrez en aucun cas empêcher votre chien de s’arrêter pour boire dans les points d’abreuvement obligatoires. Pas question non plus de se bousculer ou de pincer les mollets de celui qui est devant pour le doubler ! Des règles de bonne conduite précises en course doivent être observées, sous peine de disqualification… »

 

Choisir un bon matériel

Pour être confortable, le harnais prend appui sur le sommet des épaules et le point d’attache doit dégager la cage thoracique du chien qui est très sollicitée lors de la traction. La longe de traction est dotée d’un amortisseur pour limiter les chocs en cas d’arrêt ou de changement brusque de direction. Les colliers étrangleurs, électriques ou à griffes sont proscrits. En compétition, il faut utiliser un matériel agréé par les fédérations.

 

Le cani-V.T.T., c’est physique !

Reliés par une longe, le V.T.tiste et le chien fournissent tous deux un bel effort. Les parcours de compétition vont de 4 à 9 kilomètres, toujours selon les catégories et les conditions.

Le matériel garantit la sécurité du chien et du cycliste. Seuls les vélos « tous terrains » (V.T.T.) sont acceptés. Le port du casque reste obligatoire. La longe de 2, 50 m maximum est attachée au vélo et non au cycliste et par un système qui ne gêne pas. Côté équipement, des gants sont obligatoires pour le cycliste de même qu’un harnais confortable pour le chien.

 

Le doga ou dog yoga : original et exigeant

Pratiquer le yoga avec son chien, l’idée est née aux U.S.A. Elle a gagné le Japon, Taïwan ou Singapour. En France, quelques rares tentatives ont été faites, sans grand succès il est vrai. A y regarder de plus près, chien et yoga ont pourtant plusieurs points communs. Depuis toujours, le hatha yoga ne propose-t-il pas des positions typiques du chien, du chat ou du cobra ? Chaque matin, votre chien ne pratique-t-il pas des étirements ? Le doga permet d’être à l’écoute de son corps et de son chien et d’établir une meilleure communication.

 

Pour qui ?

Le bénéfice est à la fois pour le maître qui apprend à être plus « zen » avec lui-même et avec son chien et pour le chien qui doit s’adapter aux consignes et aux mouvements du maître.