Chiens : quand le physique déclenche un délit de faciès

On a rencontré Mathilda, éducatrice comportementaliste canine 🐕‍🦺, pour parler d’un sujet rarement abordé : le délit de faciès chez les chiens. Oui, ça existe. Et elle l’observe tous les jours, en balade ou en cours d’éducation.

En fonction du chien qu’elle tient en laisse, les regards changent. Certains passants s’écartent. D’autres froncent les sourcils. Et ce, uniquement à cause du physique de l’animal. Un chien muselé, même calme, sera automatiquement perçu comme dangereux. À l’inverse, un petit chien vif, mais sans « gueule de méchant », passera inaperçu, même s’il a un comportement plus agressif.

Ce que Mathilda dénonce, c’est cette stigmatisation des chiens dits « de catégorie » ou simplement costauds, noirs, impressionnants. Souvent, leur mauvaise réputation vient des médias 📺 et des réseaux sociaux 📱, qui mettent en avant les faits divers les plus spectaculaires, mais passent sous silence les incidents du quotidien causés par des races dites mignonnes ou inoffensives.

Dans son métier, elle essaye justement de déconstruire ces idées reçues. En éducation comme en désensibilisation à la cynophobie, elle prend le temps d’expliquer, d’écouter les craintes, de faire tomber les barrières. Elle le voit : le simple fait d’échanger change parfois complètement la perception qu’une personne peut avoir sur un chien.

Derrière chaque race, il y a une histoire, une énergie ⚡. Et derrière chaque chien, il y a un vécu, un environnement, une éducation. Croire qu’un chien est « bon » ou « mauvais » à cause de son apparence est aussi absurde que de juger une personne à sa tenue 👕.

Alors comment faire évoluer les mentalités ? Par le dialogue, la pédagogie, la présence. En ville, en forêt, sur les réseaux, en prenant le temps de comprendre. Et en rappelant, tout simplement, qu’on n’adopte pas un look… on adopte un être vivant ❤️.

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