Comment bien préparer son chien ? Quand l’hiver approche…

Tous les chiens sont-ils égaux face au froid?

Force est de constater que non ! Divers paramètres entrent en ligne de compte :

– La race : à cause de leur patrimoine génétique, un Chihuahua originaire du Mexique ou un Patou des Pyrénées ne sont pas armés de la même façon. Parmi ceux qui résistent le mieux au froid, notons l’Akita inu, l’Husky, le Malamute…

– Le type de poils : un chien à poil dense, long ou ras, dont le sous-poil est épais ne devrait pas grelotter. Ce n’est en aucun cas le moment de tondre ni même de couper les poils. C’est pourquoi il vaut mieux éviter le toiletteur en automne… quant au bain, il n’est pas recommandé car il efface la pellicule de sébum qui protège sa peau. À moins de salissures vraiment malodorantes, un brossage régulier suffira à ôter les poils morts, éviter les nœuds et à ventiler pelage et épiderme.

– Le poids : Il n’a pas d’incidence sur sa résistance au froid. Il vaut mieux revenir vers son poids de forme par une alimentation adaptée. Le vétérinaire vous aidera à le déterminer.

– L’âge de l’animal : les chiots et les chiens âgés sont plus sensibles au froid, ces derniers voyant souvent leurs problèmes articulaires se réveiller lors des changements de température.

– Son habitat : l’animal qui vit à la campagne est plus exposé au mauvais temps que le citadin mais il est aussi plus endurci. Veillez toutefois à son confort en lui fournissant un panier douillet à l’intérieur de la maison. Si ce n’est pas possible, veillez au moins à aménager sa niche pour qu’elle soit isolée du froid (le sol surtout).

Comment les aider ?

Une alimentation adaptée

Un chien qui passe 95% de son temps à l’intérieur n’a pas les mêmes besoins qu’un chien qui est toujours dehors. Il n’est nécessaire d’augmenter sa ration alimentaire que s’il sort beaucoup et se dépense en jouant ou en travaillant. Dans ce cas, augmentez la gamelle de 10 à 20 % avec une bonne portion de protéines (entre 30 et 40 % du menu), des graisses pour l’apport calorique (autour de 50 %), avec une pointe de légumes ou de riz. Ce changement de nourriture doit être progressif et étalé sur 8 à 10 jours. Pour les autres qui pratiquent le cocooning à outrance, ce n’est pas la peine d’ajouter quoi que ce soit… cela ne pourrait qu’engendrer de l’embonpoint.
Pensez à peser votre chien, environ une fois par mois, et adaptez son régime en fonction de l’augmentation ou de la perte de poids. Certaines races parmi les plus petites (Yorkshire, Chihuahua, Épagneul nain, Pinscher…) ou celles à poils ras, comme les lévriers, les boxers ou les dalmatiens, consomment beaucoup d’énergie pour maintenir leur température corporelle : il est possible de constater un amaigrissement que vous pourrez corriger rapidement.

 

– Dans quel cas faut-il penser aux compléments alimentaires ?

Si vous constatez que votre chien manque d’appétit ou d’entrain malgré l’apport d’une nourriture appétante et des promenades habituelles, pensez à un cocktail fortifiant à base d’acides gras de type oméga 3 et 6, de vitamines A pour la santé des tissus, B pour la beauté du pelage, D pour la solidité des os… Un ajout d’huile de saumon dans sa ration (à raison de 5 ml par 10 kg de poids) peut suffire au confort de ses articulations, de son cœur et de sa peau.

Un peu d’exercice pour se maintenir en forme

Allez, on se bouge ! Les hommes comme leurs compagnons à quatre pattes préfèrent rester au chaud, mais il est essentiel de maintenir une activité physique…
Adaptez-vous progressivement au changement de rythme. Afin de mieux supporter le froid, effectuez plutôt des promenades courtes (10 min environ) et fréquentes (4, puis 5 à 6 par jour) plutôt que deux longues. Introduisez des activités ludiques, des moments de jeu pour rompre le rythme monotone de l’hiver : emportez avec vous son jouet favori, choisissez un parcours semé de petits obstacles, jouez à cache-cache, courrez ensemble… Puis rentrez vite !

Après la balade, enveloppez le chien dans une grande serviette pour le sécher et le frictionner, en insistant entre les coussinets des pattes, et offrez-lui une friandise pour le récompenser et l’inciter à repartir du bon pied !

Les précautions à prendre s’il neige : n’oubliez pas de lui enfiler des bottes de protection : elles lui éviteront les gelures dues à la neige ou à la glace coincée entre les coussinets, ainsi que les glissades. Autre danger, le sel de déneigement qui provoque des irritations de la peau. Si vous n’avez pas de bottines pour chien, lavez les pattes soigneusement pour éliminer ce produit puis séchez-les. Il existe aussi des baumes pour coussinets à appliquer tous les deux jours si vous constatez des gerçures. La vaseline convient également. Enfin, ne le laissez pas manger de la neige, elle pourrait provoquer des problèmes gastriques.